Dans cet épisode, j’ai le plaisir de recevoir Olivier Job, PDG et cofondateur de Foxglove Partner, une agence lyonnaise reconnue pour son expertise en SEO et désormais en G.E.O – Generative Engine Optimization. Nous plongeons ensemble dans l’une des transformations les plus importantes du référencement depuis vingt ans, à savoir l’arrivée des modèles d’intelligence artificielle générative dans les usages de recherche.
Depuis toujours, les moteurs comme Google analysent des milliards de pages pour afficher une liste de liens. Aujourd’hui, les modèles génératifs comme ChatGPT, Gemini ou Perplexity produisent directement des réponses rédigées, ce qui bouleverse les habitudes de recherche et modifie profondément la manière dont les marques doivent gérer leur visibilité. À travers cette discussion, nous démystifions ce qu’est réellement le GEO et nous expliquons en quoi cette nouvelle discipline prolonge, plutôt qu’elle ne remplace, les fondamentaux du SEO.
Au fil de notre échange, Olivier détaille les trois piliers essentiels pour être visible dans les moteurs génératifs, à savoir la technique, le contenu et l’autorité, tout en clarifiant la manière dont les modèles décomposent les questions en sous-questions pour déterminer quelles marques citer. Nous revenons également sur la fragmentation du search, qui combine désormais Google, les IA génératives, les réseaux sociaux, les assistants vocaux et les nouveaux moteurs émergents.
À travers des exemples concrets et des explications opérationnelles, cet épisode offre une vision claire de ce que les marques, retailers et e-commerçants doivent mettre en place pour devenir GEO-ready. J’y aborde aussi les enjeux de protection, les risques d’interprétation des IA et les méthodes pour mesurer l’impact réel de ces nouveaux usages sur le trafic et la performance.
Le GEO désigne l’ensemble des techniques permettant à une marque ou à un site d’être cité dans les réponses rédigées par les moteurs d’intelligence artificielle générative. Il s’appuie sur les mêmes piliers que le SEO, à savoir la structure technique du site, la qualité du contenu et l’autorité du domaine, tout en ajoutant une logique d’intentions de recherche plus profonde.
Non, le GEO ne remplace pas le SEO. Au contraire, le SEO représente environ 80 pour cent du travail nécessaire pour être visible dans les moteurs génératifs. Le GEO vient compléter cette base en introduisant la notion de query fan-out, c’est-à-dire la décomposition des questions d’un utilisateur en sous-questions analysées par les modèle d’IA.
Pour devenir GEO-ready, une marque doit d’abord s’assurer d’avoir une base SEO solide, comprenant une structure technique claire, des contenus complets et une autorité confirmée. Ensuite, elle peut optimiser ses pages en intégrant des contenus qui répondent aux sous-questions d’un utilisateur, en ajoutant des données structurées, et en obtenant des citations pertinentes sur des sites considérés comme fiables par les IA.
Aujourd’hui, les usages des modèles génératifs augmentent rapidement, mais ceux de Google ne diminuent pas pour autant. Le search se fragmente : les utilisateurs alternent entre Google, ChatGPT, Perplexity, TikTok, Instagram ou encore les assistants vocaux. Cette diversité ne remplace pas Google mais crée un écosystème plus complexe à maîtriser.
Pour limiter les interprétations erronées, une marque doit produire des contenus clairs, sourcés et légitimes. Elle peut également surveiller les réponses générées, détecter les éventuelles erreurs, puis renforcer son autorité et corriger les sources en publiant des contenus fiables sur des sites reconnus.
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